Laden lave plus blanc
| Avertissement : Les propos qui vont être tenus ici doivent être remis dans leur contexte de l’époque, c'est-à-dire il y a plus de quarante ans. |
C’était un jeudi matin comme les autres, jour de marché à Piay. Enfin presque, parce que les chalands y étaient rares ce matin là. Pourquoi ? Nul ne le sut. Pourtant, fait assez rare, il y avait ce jour là un commerçant ambulant qui proposait du blanc avant l’heure, des appareils électroménagers si vous préférez.
Heureusement pour lui, il vit arriver un couple qui se mit à tourner autour d’eux. Plutôt que de leur faire la réclame comme cela se faisait alors ou de les bonimenter, il préféra les laisser seuls en les jaugeant. Il sentait qu’il y aurait affaire à faire avec eux. Alors tel le pêcheur en eau douce, il laissa filer la ligne et lorsqu’il les sentit assez mûrs il les ferra.
_ Que puis-je pour vous, Madame ? _ Je cherche une machine à laver pour remplacer ma vieille Cendrillon. _ Vous avez encore une bonne qui lave à la main ? _ Non, juste une vieille Thermor. _ Je plaisantais, Madame, je plaisantais… Je peux vous proposer cette Laden, qui… _ Qu’en penses-tu Ben ? _ Benjamin Tenand, son mari, lui répondit que si le prix était raisonnable, oui, elle pourrait la prendre. | Ce qui fut rapidement conclu car Sébastien Lestoc avait besoin de se débarrasser de ce modèle fin de série. Il leur consentit une remise de 15 % sur le prix affiché (1) et l’affaire fut faite. Il livrerait la machine à la fin du marché.
_(1) Le prix avait été majoré en conséquence avant affichage.
Photos prises à l’intérieur et à la lumière naturelle malgré la pluie. Sans aucun apport électrique |
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